Francis Ngannou, ancien champion poids lourds de l’UFC, s’est engagé mardi avec la PFL, une organisation américaine concurrente, lui permettant, selon cette ligue, de combattre en boxe anglaise, comme il le souhaitait, et en arts martiaux mixtes, sa discipline de prédilection.
Il y a quatre mois, Ngannou, 36 ans, alors détenteur de la ceinture poids lourds, a quitté avec fracas l’UFC, la plus puissante ligue de MMA, sur fond de désaccord sur sa rémunération et celle des autres combattants de l’organisation. Il semble avoir obtenu les garanties qu’il souhaitait au sein de la PFL (acronyme de Professionnal Fighters League, NDLR), une organisation plus confidentielle, mais qui multiplie coups d’éclat et coups médiatiques ces dernières semaines pour émerger dans le paysage des différentes ligues de MMA.
Avec la PFL, Ngannou va, selon le quotidien New York Times, participer à un combat de boxe anglaise en 2023, et reviendra combattre en MMA au sein de sa nouvelle ligue en 2024.
« La signature la plus chère et la plus importante de l’histoire du MMA »
Il devient également membre du Conseil consultatif de l’organisation pour représenter les intérêts des combattants, et président de sa branche Afrique avec pour mission de détecter de nouveaux combattants et d’organiser des évènements en 2025 sur le continent.
Ni la durée, ni le montant du contrat n’ont été révélés par Ngannou ou par la PFL, mais « tout compris dans mon accord avec la PFL, c’est plus que n’importe quelle autre offre » a déclaré Ngannou cité par le New York Times. La PFL s’est, elle, vantée sur son compte Instagram d’avoir conclu « la signature la plus chère et la plus importante de l’histoire du MMA ».
Outre Ngannou, la PFL a annoncé ces dernières semaines d’autres signatures de renom avec celle de l’influenceur et combattant Jake Paul, du combattant français Cédric Doumbé, alors que l’ancienne championne olympique de judo, Kayla Harrison, en est pour l’heure la figure de proue.