La tragique affaire relative à l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, est-elle en voie de prendre une nouvelle tournure ?
En demande à la libération sous caution, les avocats de Amougou Belinga ont saisi le tribunal militaire, sans succès. Ce qui les a conduits à se tourner vers la Cour d’appel du Centre.
Mercredi 22 mars 2023, un mandat d’extraction a été émis pour une comparution de Jean Pierre Amougou Belinga à ladite Cour d’appel.
jeudi 23 mars, une comparution qui portait uniquement sur sa demande de mise en liberté sous caution.
vendredi 24 mars 2023, le collectif d’avocats de la défense de Jean Pierre Amougou Belinga s’oppose à l’inhumation de Martinez Zogo et demande une autopsie légale. L’information est contenue dans une correspondance adressée au juge d’instruction près le tribunal militaire de Yaoundé. Avec pour objet : « Demande d’actes ». Ainsi, il est écrit que depuis le 4 mars 2023, les avocats de Jean Pierre Amougou Belinga ont demandé une copie du dossier de l’enquête préliminaire, elle ne leur a pas toujours été transmise, malgré le fait qu’ils ont payé tous les frais.
Par ailleurs, et c’est l’élément le plus important de cette correspondance, les avocats de Jean Pierre Amougou Belinga s’opposent à l’inhumation de Martinez Zogo et réclament une nouvelle autopsie. Ils écrivent :
« c’est pourquoi, nous sollicitons très respectueusement qu’il vous plait de bien vouloir prendre des actes qui concourraient à la vérification de ces faits, afin de présenter les preuves que l’inhumation de la victime pourrait occulter ».
Selon les avocats, une nouvelle autopsie devrait permettre de vérifier les coups de pieds et les barres de fer assénés à Martinez Zogo.
Le problème c’est que le jour de la découverte du corps de Martinez Zogo le 22 janvier 2023, le journaliste Paul Daizy Biya va publier ce qui, selon lui, étaient les résultats de l’autopsie qui mentionnaient que
« Martinez Zogo a un pied cassé, des doigts coupés, il a reçu des décharges électriques, on lui a fait manger ses excréments, la langue n’avait pas sa position normale, on lui a fait rentrer un objet dans l’un des orifices utiles pour besoins naturels ».
Le document des médecins légistes n’a jamais été rendu public. pour quel saison ? c’est la question que posent Les avocats de la défense. Raison pour laquelle les avocats de Jean Pierre Amougou Belinga s’opposent à l’inhumation de Martinez Zogo et réclament une autopsie du corps, selon eux « pour la manifestation de la vérité ». Situation confuse au moment où une partie de la famille a écrit au juge d’instruction pour lever les scellés sur le corps afin que Martinez Zogo soit inhumé, alors qu’une autre partie de la famille s’y oppose.
Raison pour laquelle les avocats de Jean Pierre Amougou Belinga s’opposent à l’inhumation de Martinez Zogo et réclament une autopsie du corps, selon eux « pour la manifestation de la vérité ». Situation confuse au moment où une partie de la famille a écrit au juge d’instruction pour lever les scellés sur le corps afin que Martinez Zogo soit inhumé, alors qu’une autre partie de la famille s’y oppose.
Cette requête des avocats de Jean Pierre Amougou Belinga intervient au moment où il est apparu au cours de l’enquête préliminaire, que les membres du commando de la DGRE ayant enlevé Martinez Zogo ont indiqué qu’ils ont laissé Martinez Zogo en vie et n’ont jamais coupé sa langue ou rentrer un bâton dans ses orifices. Des déclarations qui ne coïncident pas avec les résultats d’autopsie publiés par Paul Daizy Biya, qui il faut le rappeler, est à l’origine de l’interpellation de Bruno Bidjang dans cette affaire.
Cette requête des avocats de Jean Pierre Amougou Belinga intervient au moment où il est apparu au cours de l’enquête préliminaire, que les membres du commando de la DGRE ayant enlevé Martinez Zogo ont indiqué qu’ils ont laissé Martinez Zogo en vie et n’ont jamais coupé sa langue ou rentrer un bâton dans ses orifices. Des déclarations qui ne coïncident pas avec les résultats d’autopsie publiés par Paul Daizy Biya.
À peine arrivé à la Cour d’appel jeudi matin aux environs de 8h30 sous escorte du GPIGN, Amougou Belinga a simplement appris que l’audience est renvoyée au 13 avril prochain Les motifs de ce renvoi ne sont pas encore rendus public.
Le présidant directeur général du groupe l’Anecdote est depuis 04 mars 2023, écroué à la prison principale de Kondengui à Yaoundé, par le juge d’instruction du tribunal militaire de Yaoundé, dans l’affaire Martinez Zogo, ce journaliste enlevé et froidement assassiné en janvier 2023 au Cameroun.