Le socialiste Boris Vallaud, la communiste Elsa Faucillon, l’insoumis Andy Kerbrat et l’écologiste Cyrielle Chatelain ont pris part à « une soirée de la fraternité », à l’appel du parti Générations et de son député Benjamin Lucas.
La Nupes n’existe plus, mais ils se voient encore. Des députés écologistes, socialistes, insoumis et communistes se sont retrouvés lundi 4 décembre à Paris pour montrer leur union contre le projet de loi immigration. Le socialiste Boris Vallaud, la communiste Elsa Faucillon, l’insoumis Andy Kerbrat et l’écologiste Cyrielle Chatelain étaient réunis pour « une soirée de la fraternité« , à l’appel du parti Générations et de son député Benjamin Lucas, à quelques jours de l’examen du projet de loi dans l’hémicycle, lundi prochain.
Evoquant « la plus grande bataille politique et morale du siècle » face à « un racisme d’atmosphère », Benjamin Lucas a assuré devant quelque 300 personnes que « ce soir les humanistes, la gauche et les écologistes relèvent la tête ». Le texte a été examiné en commission des lois, la semaine dernière. « Nous avons passé une semaine à entendre des propos abjects, xénophobes », a dénoncé Elsa Faucillon à la tribune. « On va devoir lutter ensemble, contre le racisme et le capitalisme », a expliqué Andy Kerbrat, chef de file insoumis sur le texte.
Il ne fallait cependant pas voir dans cette réunion un retour de l’alliance de gauche, qui s’est effondrée après le refus du leader insoumis Jean-Luc Melenchon de qualifier le Hamas de terroriste. « Que la Nupes soit morte ou pas morte, ce n’est pas la question, la question c’est : est-ce que nous serons à la hauteur de nos valeurs ? Nous ne céderons rien, et oui, nous resterons unis », a assuré Cyrielle Châtelain sous les applaudissements.